Après avoir vendu ses grands crus et plusieurs de ses oeuvres d’art contemporain, Alain Delon a mis aux enchères sa collection de montres, jeudi soir à Paris.

La vente aux enchères de la collection de montres appartenant à Alain Delon, et composée de modèles prestigieux (Rolex, Cartier, Blancpain, Audemars-Piguet, Vacheron Constantin, Breitling…) lui a rapporté jeudi soir 443.875 euros (avec frais), a annoncé à l’AFP la maison de ventes Cornette de Saint-Cyr. Cette vente a attiré de nombreux enchérisseurs, fans et simples curieux dans une salle comble, tandis que de nombreux acheteurs notamment en Chine ont participé aux enchères au téléphone.

Cent montres, réunies par l’acteur depuis cinq décennies, étaient au catalogue. Toutes ont trouvé preneur, avec plusieurs très hauts prix, au-delà du marché en raison de la personnalité du vendeur. Avant Paris, une exposition de la collection a été organisée à Hong Kong où Alain Delon bénéficie d’une immense popularité. Comme toutes les ventes aux enchères, il y a eu le clou de la vente. Jeudi soir, c’était une « Royal Oak » Audemars-Piguet, montre-bracelet que l’acteur portait dans les films « Comme un boomerang » (1976), « Parole de flic » (1985) et « Ne réveillez pas un flic qui dort » (1988). Elle a été adjugée à un acheteur chinois 68.750 euros pour une estimation de 2.500 euros. Estimée selon le marché 1.800 euros, une Cartier Tank a été également adjugée 68.750 euros, 40 fois l’estimation. Une autre Cartier modèle Tonneau est partie à 26.250 euros.